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Année 2020 : Malgré la pandémie, un bilan positif pour Marc Asselin

Le 18 décembre 2020 — Modifié à 12 h 58 min le 18 décembre 2020
Par Julien B. Gauthier

Après avoir traversé une année marquée par la pandémie et malgré des tensions à l’hôtel de ville, le maire d’Alma retire du positif de l’année 2020. Trois réalisations rendent particulièrement fier Marc Asselin : la voie de contournement, la capitainerie de la Dam-en-Terre et les travaux d’aménagement de la rivière Petite-Décharge.

« Ce dont je suis le plus fier en 2020, ce sont les travaux de la rivière Petite-Décharge, que nous avons réussi à faire sans programme, sans soutien gouvernemental. Nous avons bien sûr eu des partenaires incontournables tels que Produits forestiers Résolu et Rio Tinto, pour la végétation et pour la passerelle », explique le premier magistrat, qui se qualifie de « maire 2.0 » après avoir adouci le ton à la suite de tensions avec certains élus au conseil municipal.

Préférant tourner la page sur cet épisode, il assure avoir redressé ses méthodes de travail et se dit heureux de la suite des événements.

Hormis la plantation d’arbres à effectuer au printemps, le plus gros du projet de la Petite-Décharge est complété. À plus long terme, un projet de sentier reliant le secteur de la Petite-Décharge jusqu’à la Pointe-des-Américains est également prévu, selon le maire.

« On aura des sentiers qui iront se brancher lentement mais surement via le centre de Ski Mont Villa Saguenay, qui va être très populaire au niveau de la population, car ça peut rejoindre le centre-ville facilement », explique-t-il.

Une autre « belle réalisation », selon le maire d’Alma, est la construction de la nouvelle capitainerie Dam-en-Terre qui a été complétée à l’automne. Elle devrait être inaugurée d’ici le printemps prochain.

Voie de contournement

Le maire tient à lever son chapeau au comité de citoyens du quartier Isle-Maligne qui « n’a pas lâché le morceau et qui a travaillé très fort ». Même si Transports Québec a été à l’avant-plan dans le dossier, il estime que la ville d’Alma a eu un pouvoir politique incontestable en ayant permis l’aboutissement du projet, vieux de 50 ans.

« C’était devenu insupportable pour la population et avec raison. C’était même dangereux. C’est une épine dans le pied qui disparait. Stratégiquement, on a accepté de prendre une pause sur la finalité de l’autoroute Alma-La Baie pour pouvoir aller de l’avant dans la voie de contournement nord, qui était nécessaire », explique Marc Asselin

Autoroute 70

Pour l’année 2021, Marc Asselin espère de tout son cœur que le ministère des Transports ne remettra pas en question le tracé sud, un « consensus régional ». Ce dernier déplore avoir appris dans les médias qu’une étude privilégiant un double tracé se tramait, même si un comité de suivi a été mis en place.

« S’il y a certaines modifications à faire au niveau de l’environnement, on est prêts à les écouter. Mais c’est hors de question qu’on reprenne un débat stérile qui retarderait le projet », conclut-il.

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