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Le CREDD s'inquiète déjà des répercussions du haut niveau du lac Saint-Jean au printemps

Le 08 novembre 2017 — Modifié à 10 h 19 min le 08 novembre 2017
Par Karine Desrosiers

Dans l’attente d’une décision du gouvernement sur le prochain décret encadrant le Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean 2017-2026, le Conseil régional de l'environnement et du développement durable s'inquiète déjà des répercussions qu'aura le scénario prévoyant que Rio Tinto pourra hausser à 17 pieds le niveau du lac pendant quelques jours, au printemps prochain.

Le CREDD croit que la gestion du lac Saint-Jean doit s’effectuer selon les principes du développement durable, en visant une plus grande acceptabilité sociale.

Il y a maintenant plus de 40 jours que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rendait public son rapport d’enquête et d’audience publique sur le Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean 2017-2026.

« Nous sommes toujours dans l’attente d’une décision du gouvernement sur le sujet », déplore Tommy Tremblay, directeur général du CREDD.

Niveau maximal

Dans l’entente de principe entre le Comité des parties prenantes et Rio Tinto, on fait référence à un scénario qui ferait en sorte que le lac Saint-Jean monte graduellement à un niveau maximal de 17 pieds pour une période de plus ou moins 4 jours au printemps. Ce niveau est supérieur à ce que nous avons connu dans les dernières années.

Comme d’autres, le CREDD a émis certaines réserves quant au bien-fondé ainsi qu’aux avantages prétendument associés à cette modalité. En attendant de bien évaluer les avantages de ce mode de gestion pour les milieux humides et riverains, le CREDD croit qu’il est important d’agir avec précaution.

Le CREDD croit que, dans le contexte des changements climatiques et de la prise en compte des constats scientifiques actualisés dans les années à venir, la capacité de changer le mode de gestion est essentielle.

Le CREDD croit donc que le Conseil de gestion durable du lac Saint-Jean devrait avoir la possibilité d’ajuster le mode de gestion du lac Saint-Jean à la lumière des dernières informations scientifiques et techniques disponibles, en respect des processus d’adaptation et du principe d’amélioration continue.

Rappelons que le CREDD demande au Gouvernement du Québec que le décret gouvernemental qui sera émis prochainement porte sur la gestion durable du lac Saint-Jean et non seulement sur un programme de stabilisation des berges, comme ce fut le cas par le passé.

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