Bon nombre de propriétaires d’entreprises et de particuliers d’Alma ne semblent pas respecter la réglementation municipale en matière d’accumulation de neige. Or, bien rares sont ceux qui ont reçu un avertissement de la part des autorités.

Alors que la hauteur des buttes ne doit pas excéder 2,5 mètres dans une cour avant, il ne suffit que de sillonner quelques quartiers pour constater que la quantité de neige est parfois bien au-delà des huit pieds permis.

Partout ailleurs sur les terrains, Alma autorise quatre mètres d’accumulation. Dans bien des situations, les bancs de neige sont beaucoup plus haut. « Cette norme est la même, tant pour les propriétés privées que pour les bâtisses commerciales », souligne Audrey-Claude Gaudreault, responsable des communications.

Depuis le début de la saison hivernale, elle affirme que les employés municipaux sont intervenus à deux occasions auprès de commerçants, dont la hauteur des montagnes de neige ne respectait pas cette réglementation. Celle-ci est en vigueur depuis 2016. Elle fait partie du règlement relatif à certaines nuisances en matière de dépôt de neige et à l’utilisation des lieux d’élimination de neige par les entrepreneurs.

Fils électriques

Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont été appelés à intervenir sur le territoire d’Alma au cours des derniers jours puisque des enfants s’amusaient sur des montagnes de neige et que des fils électriques se trouvaient non loin des jeunes.

« Ici, nous appliquons la même règle qu’Hydro-Québec. Toute personne ne devrait pas pouvoir s’approcher à moins de trois mètres de ceux-ci », poursuit Audrey-Claude Gaudreault.

La sécurité d’abord

La réglementation permet à la ville d’exiger à un propriétaire de retirer de la neige sur son terrain, si la situation représente des risques pour la sécurité. Il en est de même lorsque la signalisation routière est obstruée.

« Le règlement n’est pas appliqué de façon coercitive. Nous sommes en hiver, nous avons de bonnes bordées de neige et il y a des accumulations. Nous y allons avec notre gros bon sens tant que ça ne comporte pas un risque pour la sécurité des gens. »