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Dossier TC : Internet aussi essentiel que l'eau et l'électricité

Le 18 février 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 18 février 2015
Par Karine Desrosiers

MICRO-ONDE. Si les grandes entreprises comme Cogeco, Vidéotron ou Bell occupent le marché dans les grands centres, là où il y a une concentration de clientèle, DIGICOM Internet sans fil repousse les frontières et amène le signal Internet haute-vitesse en milieu rural, là où les grands n'y voient pas de rentabilité.

« On est en train de vivre la convergence IP où tout va passer par Internet, soit le téléphone, la télévision ou encore le contrôle à distance des appareils à la maison. Internet va devenir aussi essentiel dans une maison que l'eau ou l'électricité », lance avec conviction Gilles Boily, président-directeur général de Digicom – Internet sans fil.

En août 1995 arrivait le premier lien Internet au Lac-Saint-Jean et Gilles Boily s'est mis en tête d'offrir ce nouveau service à toute la région.

« Ça l'a très vite évolué, car les gens avaient besoin de plus en plus de vitesse et de plus en plus de distance. On s'est vite aperçu en 1997 que le fil, ça l'avait des limitations au niveau de la distance et de la vitesse de transmission, C'est là que l'on a ouvert nos livres de génie informatique et l'on a découvert que la micro-onde était utilisée dans des applications de longue distance. On a acheté des radios, on les a essayées et on est tombé en amour avec ça », raconte le pionnier de la transmission Internet par micro-onde dans la région.

En 1999 est donc arrivé le projet Villages branchés et la solution proposée par Digicom technologie a permis d'établir dans chaque municipalité de la région des centres d'accès communautaires où on retrouvait deux ou trois ordinateurs disposant d'Internet.

À partir de l'hôpital d'Alma

Le siège social de Digicom est situé sur la rue Scott, près du centre-ville d'Alma. C'est à partir de là, via un relais vers les antennes situées sur l'Hôtel-Dieu d'Alma que l'entreprise a pu développer son réseau.

« À ce moment-là, il n'y avait qu'à Alma que l'on retrouvait Internet haute vitesse. On a commencé à relier St-Bruno, Hébertville, Lac-à-la-Croix, Métabetchouan, St-Gédéon, St-Cœur-de-Marie, St Nazaire, l'Ascension, Ste-Monique. Après, on est allé chercher Labrecque, Lamarche et Milot », raconte Gilles Boily.

Digicom a donc amorcé la construction de son propre réseau physique de distribution d'Internet (tours, alimentation électrique, relais, etc…).

En quelque 10 ans, l'entreprise a développé le marché en couvrant les trois MRC de la région Lac-St-Jean. Elle a également réalisé un projet similaire dans le Richelieu et elle complète présentement un projet aussi vaste que le Saguenay—Lac-Saint-Jean, dans la région de Gatineau.

« Les gros joueurs (Cogeco, Bell ou Vidéotron) n'ont pas encore de solutions pour les gens qui sont en dehors des grands centres ou les secteurs de villégiature. C'est là qu'est notre force. Notre niche, c'est Internet sans fil, fixe », explique Gilles Boily.

Avec la transmission micro-onde, pas besoin d'une infrastructure de base onéreuse avec poteaux fils traditionnels ou fibre optique. Avec une antenne fixe chez le client directement tournée vers l'émetteur, Digicom est donc en mesure de fournir une vitesse de transmission qui correspond aux besoins du client résidentiel ou commercial. Le prix est fixé en fonction des besoins du client.

L'avenir de l'entreprise est très prometteur tant ici que dans les autres régions où il est difficile d'obtenir le signal Internet.

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