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«Il faut éliminer les pitbulls» - Gaston Vadnais

Le 01 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 01 septembre 2016
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INTERDICTION.Tout le Québec était sous le choc, le 8 juin dernier, en apprenant que Christiane Vadnais, une femme du quartier Pointe-aux-Trembles à Montréal, avait été mordue à mort par un chien, probablement un pitbull, dans la cour arrière de sa maison.

Quelques semaines plus tard, le gouvernement du Québec a montré ses intentions de réglementer la présence des pitbulls dans la province. Le gouvernement doit statuer sous peu là-dessus, mais un comité chargé d’alimenter sa réflexion a émis, au cours des derniers jours, la recommandation de ne pas interdire spécifiquement les pitbulls, mais plutôt les chiens dangereux.

Le frère de Christiane, Gaston Vadnais demeure à Louiseville. Il a accepté de commenter ce récent développement. «Je ne suis pas d'accord avec l'interdiction de tous les chiens dangereux. On doit d'abord éliminer sans hésitation les pitbulls. Ils sont très dangereux et laissent des séquelles très graves», affirme-t-il.

«Les conséquences d'une attaque d'un pitbull ne se comparent pas aux autres chiens. Les pitbulls ont une puissante mâchoire et c'est une race qui est très incontrôlable. Ils ont l'instinct d'attaquer. Peu importe le maître et l'âge du chien, c'est une question de tempérament animal. Les pitbulls sont comme ça! Ils se réveillent un matin et ils peuvent décider d'attaquer».

Le Louisevillois croit que les dommages causés par un pitbull sont plus importants que ceux causés par d'autres races. «Le pitbull a été créé avec des mélanges de gênes. Ces croisements ont été conçus pour avoir un animal de combat et dangereux. Qu'est-ce qu'on attend pour éliminer cette race?», s'interroge Gaston Vadnais.

Ce dernier souligne que la province recense, selon les dernières statistiques, une attaque de pitbull par semaine au Québec. À son avis, cet animal n'en est pas un de bonne compagnie. «Les pitbulls s'attaquent principalement au cou et à la tête. Ces attaques laissent des séquelles importantes. Les morsures des pitbulls blessent les gens gravement. Ça coûte cher aux citoyens et le pitbull demeure un danger public encore aujourd'hui. Il est temps que le gouvernement fasse quelque chose! Nous sommes censés avoir un gouvernement responsable. Il faut qu'il prenne la situation au sérieux et agisse rapidement. Il faut établir des lois précises sur ces chiens sauvages, menaçants et dangereux».

Gaston Vadnais estime que le gouvernement du Québec doit prendre exemple sur le gouvernement ontarien qui interdit les pitbulls depuis 2005. C'est aussi le cas pour plusieurs municipalités québécoises.

Le groupe de travail, formé en juin par le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, doit remettre son rapport final et ses recommandations au ministre d'ici les prochains jours. Après quoi, le gouvernement devrait prendre une décision.

Par Pier-Olivier Gagnon

TC 'Media

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