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Les pompiers dans le feu de l’action

Le 15 décembre 2018 — Modifié à 08 h 55 min le 15 décembre 2018
Par Isabelle Tremblay

Alma est sur un pied d’alerte à la suite des incendies dévastateurs qui ont ravagé bon nombre de commerces ces dernières années. Alors que les pertes matérielles sont beaucoup plus importantes que par le passé, le nombre d’interventions de toute nature est à la baisse.

« Les gens sont à vif par rapport à tout ce qui s’est passé à Alma. Ce n’est pas le nombre d’interventions qui marque l’imaginaire, mais plutôt l’importance des brasiers, » souligne d’emblée le grand patron des pompiers, Bernard Dallaire.

« Les pertes matérielles reliées à un feu de résidence sont moins importantes en terme monétaire que celles occasionnées après un incendie commercial ou industriel puisque tout le contenu vient à la perte. »

Parfois interpellé sur les raisons qui expliquent le nombre de feux majeurs, Bernard Dallaire précise que la très forte majorité des incendies ont été causés par des gestes à caractères humains.

« Il est faux de croire que ce soit l’œuvre d’un pyromane. Lorsque nous faisons la recherche sur la cause d’un incendie, il est très rare qu’une enquête soit transférée à la Sûreté du Québec. Depuis le début de l’année, les policiers ont pris la relève dans deux situations seulement. »

La population réagit

Le fait que plusieurs sinistres majeurs se soient produits en plein jour est loin de passer sous silence. Ce fut le cas par exemple lors de l’incendie survenu au Dooly’s en mars 2017. Plus récemment, les feux chez Matériaux Alma et de l’immeuble commercial sur l’Avenue du Pont Nord se sont produits aussi pendant la journée.

« Lorsque ça se passe la nuit, les gens se lèvent et tout est terminé. Quand un feu se produit au moment où les gens sont éveillés, il arrive parfois que des images soient publiées sur les réseaux sociaux avant notre arrivée sur une intervention. »

Dans certains cas, les brasiers ont des répercussions sur le quotidien de la population. Cet autre élément rend les citoyens encore plus alertes, selon Bernard Dallaire. « Quand les gens sont privés d’électricité, du réseau Internet ou de la téléphonie, il est évident que ça perturbe et affecte la population. »

 

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