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Que de souvenirs pour Mgr André Rivest

Le 30 décembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 30 décembre 2014
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MÉMOIRE. Pour la nouvelle année, l'évêque du diocèse de Chicoutimi, Mgr André Rivest, a accepté de partager avec TC Media quelques souvenirs qu'il garde du temps des Fêtes.

Lorsqu'il était petit, Mgr André Rivest avait toujours hâte au congé des Fêtes pour aller jouer au hockey avec ses amis, près du fleuve. Originaire de Repentigny, ce dernier ne manquait pas une occasion d'aller dehors pour profiter du grand air. À Noël, il devait obligatoirement assister aux trois messes avant de déballer ses cadeaux.

«C'était une tradition chez nous et on trouvait toujours que le curé n'allait pas assez vite lors de la célébration de la 2e et de la 3e messe», raconte Mgr Rivest, en riant.

La famille

Bien que la distribution de cadeaux fût un moment heureux chez les Rivest, le jour de l'An était la période propice pour les grandes réunions familiales.

«Le gros repas était pour souligner l'arrivée de la nouvelle année et il se déroulait chez ma marraine. On pouvait se retrouver une cinquantaine autour de la table. Au centre de celle-ci, il y avait toujours un gâteau du président et c'est encore comme ça aujourd'hui, quand je vais chez ma sœur», poursuit Mgr André Rivest.

Accompagné de ses cousins et ses cousines, l'évêque du diocèse de Chicoutimi adorait jouer à la cachette. «À l'époque, ma marraine possédait une épicerie et pendant que les adultes discutaient, nous, on jouait à travers les étagères. Il faut dire qu'on en avait grand pour jouer et se cacher», se rappelle-t-il.

Où sont les traditions?

De nos jours, certaines traditions sont en perte de vitesse dont la bénédiction et la présence d'une crèche sous le sapin. Une situation qui déçoit l'homme d'Église.

«Je suis déçu parce que c'est un beau geste de religion qui était exercé au sein de la famille, mais ça ne me surprend pas avec la déchristianisation dont nous sommes victimes», confie Mgr Rivest.

«Ces pertes-là viennent montrer, à mon avis, que notre société a perdu ses points de repère. S'il n'y a plus de valeurs religieuses dans une famille, il y a beaucoup de choses qui perdent du sens. Alors, les gens vont se poser des questions sur l'importance de faire baptiser leur enfant et l'accompagnement de celui-ci dans son éducation chrétienne», précise l'évêque.

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