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Vague de recrutement dans les scieries de Résolu

Le 25 mai 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 25 mai 2016
Par Karine Desrosiers

ÉCONOMIE. Produits forestiers Résolu a un urgent besoin de travailleurs pour répondre à ses besoins dans ses installations de Saint-Thomas-Didyme, La Doré, Mistassini et Normandin. Une cinquantaine de nouveaux employés est nécessaire pour assurer le maintien ou le démarrage de nouvelles factions de travail.

Le porte-parole de Résolu, Karl Blackburn, explique en effet que l’entreprise est actuellement à consolider et à relancer certaines opérations, ce qui nécessite l’embauche de nouveaux travailleurs.

Du côté de Saint-Thomas-Didyme, on souhaite assurer le maintien de la 4e faction au rabotage tout en relançant très bientôt les activités de la scierie. Des investissements réalisés récemment permettront de reprendre les activités de sciage avec 3 factions de travail.

À Normandin, on souhaite consolider la 4e faction de rabotage, tout comme à La Doré, où on vise au maintien de la 4e faction tant au rabotage qu’au sciage. Enfin, à la scierie de Mistassini, PFR entend redémarrer la 4e faction de travail.

« Tout ça, en plus du nombre important de départs à la retraite, fait en sorte que l’on a besoin de plus d’une cinquantaine de personnes dans nos différentes installations », affirme Karl Blackburn.

Recrutement difficile

Le porte-parole de Résolu ne le cache pas, le recrutement n’est pas chose facile dans le monde forestier. « C’est difficile. La forêt est un secteur qui est peut-être moins populaire en ce moment en raison de tout ce qui s’est dit. Toutefois, on est en mesure d’offrir des emplois de qualité, bien rémunérés et dans un milieu sécuritaire », souligne-t-il.

Karl Blackburn mentionne toutefois qu’historiquement, bien que le recrutement ait déjà été plus facile, l’embauche a toujours été plus problématique dans le milieu du sciage. « C’est vrai qu’à une certaine époque on se bousculait pour ces emplois, surtout dans les pâtes et papiers et un peu moins dans le sciage. Malgré que la situation ait changé, on a toujours la capacité d’offrir de bons emplois », mentionne-t-il. —S.T.

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