Vendredi, 26 avril 2024

Culture

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Les bébés mignons de Lucie Girard voyagent un peu partout dans le monde

Le 14 mars 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 14 mars 2012
Par laurie fortin

Lucie Girard a trouvé sa passion et depuis maintenant quatre ans c’est une véritable révélation pour elle que de créer des poupées réalistes. Ces oeuvres sont tellement appréciées qu’elle en exporte un peu partout dans le monde.

Les réactions n’ont toutefois pas toujours été positives. «Je dirais que 10% des gens n’aiment pas ce que je fais parce qu’ils trouvent les poupées trop réalistes. Parfois ça leur fait peur», explique-t-elle. Si au départ elle doit expliquer les bienfaits engendrés par ces poupées, maintenant ce n’est plus nécessaire. Lors de ses expositions, ses fidèles clientes s’assurent de répondre aux questionnements des passants. Si les gens autour d’elle ont douté de son projet au départ, aujourd’hui, tous y croient.

Une véritable passion

Son amour pour les poupées ne date pas d’hier. Petite, elle les affectionne déjà. «J’ai toujours aimé ça. J’ai commencé une collection de porcelaine il y a quelques années, mais quand je suis tombée sur ces poupées sur Internet, j’ai tout de suite aimé l’idée que je puisse en créer. C’était en quelque sorte le destin. Quand j’ai fait ma première poupée, j’ai eu un énorme frisson dans le dos. C’est ce qui me manquait. Ça me permet de me dépasser, de m’épanouir, confie la créatrice. Une fois qu’elle a trouvé puis commandé les corps, de grosseurs et de couleurs très variées, créer une poupée lui prend environ 120 heures et avec le prix qu’elle les vend, ce n’est pas de ce passe-temps qu’elle vit. Elle le fait par passion et pour elle, vendre une poupée lui permet de se procurer du nouveau matériel, d’assurer un roulement. Au fil du temps, ses techniques ont considérablement progressé et elle a trouvé sa marque de commerce: ses cheveux, plantés un à un. «Présentement j’ai plusieurs corps de prêts, je dois donc faire des cheveux. J’en ai pour trois semaines», lance-t-elle comme si de rien n’était.

Volet thérapeutique

Les raisons pour se procurer un bébé réaliste sont nombreuses. «Beaucoup de personnes atteintes de l’Alzheimer en ont. Le bébé les calme. Parfois les personnes peuvent passer la journée à le bercer. C’est même prouvé que la médicamentation de ces personnes peut être baissée tant les effets sont positifs», explique Lucie Girard. Certaines femmes ayant perdu un enfant en bas âge trouvent également beaucoup de réconfort avec ces bébés alors que d’autres s’en procurent pour des collections personnelles. D’ailleurs, une des clientes de Mme Girard devrait prochainement faire l’acquisition de sa cinquième poupée. Poursuivre dans la même lignée constitue le principal objectif pour Lucie Girard qui déjà est fière du chemin parcouru, notamment dans le perfectionnement de son volet promotionnel avec son site Internet qu’elle a appris à gérer elle-même. «Il n’y a plus rien qui pour m’arrêter, lance celle qui présentera notamment ses oeuvres au Centre Alma les 19, 20, 21 et 22 avril.

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