Vendredi, 26 avril 2024

Culture

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Saison automnale de Langage Plus : D’Alexis le Trotteur à la marionnette, en passant par la vérité terrain

Janick Émond
Le 04 octobre 2019 — Modifié à 10 h 18 min le 04 octobre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

En passant devant la galerie d’art Langage Plus au centre-ville d’Alma, vous pouvez entendre un enregistrement racontant des récits d’Alexis le Trotteur. À l’intérieur, le groupe d’artistes, la Famille Plouffe, y expose leurs œuvres inspirées de personnage légendaire.

Les cinq artistes de la famille Plouffe, de Longueuil, ont passé quelque temps dans la région durant l’été pour s’imprégner de la légende du surhomme. Ils sont revenus sur ses traces et présentent ainsi leur vision, mais surtout la vision des Almatois, dans leur exposition J’aurai pas d’mourrure.

Joueur de ruine-babine démesuré, on retrouve donc dans la salle d’exposition un harmonica géant ou encore un pont suspendu représentant celui sur lequel Alexis est décédé en 1924.

Aussi, un petit train transportant du pain prend place au pied d’un photomontage représentant Alexis Lapointe avec des chevaux. Un clin d’œil au fait qu’il courait plus vite que les trains et les chevaux et qu’il fabriquait des fours à pain.

« Le squelette est assez présent également dans la pièce. Lors de leur passage, la famille Plouffe a été surprise d’apprendre qu’il y aurait déjà eu une exposition à Chicoutimi où le squelette du Trotteur y était présenté », ajoute la coordonnatrice à la médiation culturelle de Langage Plus, Mélissa Corbeil.

Vérité terrain

Dans le local adjacent, l’artiste acadien Mathieu Léger y présente son exposition Ground Truth. Accompagnées d’une présentation vidéosonore, deux photographies froissées donnant l’effet d’un relief et une sculpture de cartes géographiques arborent les murs.

« Ground Truth est une méthode scientifique en géographie utilisée pour vérifier un territoire physiquement, versus la technologie de télédétection », peut-on lire dans la description de l’exposition.

Exposition jeunesse

Pendant deux mois, à la fin de la dernière année scolaire, l’artiste Julie-Isabelle Laurin a réalisé un projet d’art visuel en collaboration avec les 126 élèves du service du garde de l’école Notre-Dame d’Alma.

Ainsi, les midis, les jeunes travaillaient en équipe de deux afin de créer une marionnette géante de 10 têtes et 20 visages.

« Ils ont au départ travaillé le dessin, l’autoportrait pour ensuite matérialiser une marionnette à partir d’argile et de papier mâché », ajoute Mélissa Corbeil.

Maintenant exposé à la galerie d’art, on peut découvrir leur travail en entrant dans la pièce sombre accompagnée d’une petite lanterne, pour y découvrir chaque tête, une à une, grâce à la lueur de la lampe.

Les trois expositions sont présentées jusqu’au 3 novembre prochain.

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