Vendredi, 26 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 11 s

Une forte demande prévue en 2021

Yohann Harvey Simard
Le 06 février 2021 — Modifié à 15 h 35 min le 06 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) dresse un bilan hautement positif de l’année 2020 et s’attend à ce que la forte consommation de bois perdure encore cette année.

« On termine l’année avec un prix du bois très haut, car il y a eu une demande excessivement forte. Pas moins de deux Québécois sur trois qui sont propriétaires d’un chalet ou d’une maison on fait des rénovations. Les sondages montrent que l’été 2021 sera très similaire à ce qu’on a connu en 2020 », souligne Jean-François Samray, PDG du CIFQ.

Aux États-Unis, la montée en flèche des mises en chantier est également de bon augure pour l’industrie québécoise. Le récent bilan du Madison's Lumber Reporter démontre qu’elles ont atteint 1,5 million en 2020, soit une augmentation de 4,8% par rapport à 2019.

« Il n’y a presque plus des maisons usagées dans le marché américain. La demande est très forte et ils sont confrontés à une vague démographique de gens dans la jeune trentaine, de familles qui sont à l’âge où ils veulent acheter des maisons. Donc un rattrapage de construction va devoir se faire. On vit la même chose au Québec et au Canada .»

Relance économique

En vertu des accords commerciaux avec les États-Unis, le plan de relance économique du président Joe Biden fera certainement appel au bois d’œuvre canadien.

« Joe Biden veut mettre en place des logements sociaux, des mesures qui vont faire en sorte que la classe moyenne aura accès à de la propriété. Il veut faire des réfections, des infrastructures. Ne serait-ce que pour faire des ponts ou des viaducs, il va y avoir du coffrage à faire pour le béton. Ça va prendre du bois pour réaliser tous ces projets. »

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