JUSTICE. Le policier de la Sécurité publique de Ville de Saguenay, Philippe Lajoie, a été accusé de voies de fait simple en lien avec une arrestation ayant eu lieu en novembre 2015.

Lors de cette arrestation, le policier de 31 ans aurait utilisé une force plus grande que nécessaire pour arrêter le suspect.

Après cet épisode, le policier avait été suspendu avec solde pour quelques semaines et comme le prévoit l’article 286 de la loi sur la police, le ministère de la Sécurité publique avait été avisé.

Une enquête du bureau des normes professionnelles a été réalisée et le dossier a été soumis en décembre au Bureau de la direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Le président du Syndicat des policiers de Saguenay, Jean-François Imbeault avoue qu'il s'agit d'une dure épreuve pour son collègue.

«C'est très triste ce qui se passe. Nous laissons toutefois les tribunaux en juger. Entre temps, M. Lavoie est suspendu avec solde à la maison », a déclaré M. Imbeault qui n'a pas voulu faire d'autres commentaires en raison de la judiciarisation de l'événement.

Des accusations ont été déposées le 9 février. Philippe Lajoie comparaîtra au Palais de justice de Chicoutimi, le 29 mars prochain.

Réactions police de Saguenay et syndicat

À la fin de la journée de mardi, la direction du Service de la sécurité publique de la Ville de Saguenay a confirmé que l’un de ses policiers faisait l'objet d'une suspension avec solde.

« Une enquête fut initiée suite à une allégation d'infraction de nature criminelle. Ledit policier aurait utilisé une force plus grande que nécessaire afin de procéder à l'arrestation d'un suspect. Le résultat de l'enquête a été remis à Me Mathieu Rochette, procureur du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), du bureau de Roberval, le 17 décembre dernier », a-t-il fait savoir par voie de communiqué, en ajoutant ne vouloir faire aucun autre commentaire concernant ce dossier, afin de ne pas nuire à l'administration de la justice.

De son côté, le président du Syndicat des policiers de Saguenay, Jean-François Imbeault avoue qu'il s'agit d'une dure épreuve pour son collègue. « C'est très triste ce qui se passe. Nous laissons toutefois les tribunaux en juger. Entre temps, M. Lajoie est suspendu avec solde à la maison », a déclaré M. Imbeault qui n'a pas voulu faire d'autres commentaires en raison de la judiciarisation de l'événement.