HOCKEY.Michaël Gagnon et Marc-André Therrien sont sur deux nuages et ne sont pas prêts de tomber. À force de persévérance et de travail, leur talent a été reconnu au-delà du Québec, puisqu'à compter de la prochaine saison, ils porteront le chandail des Renards de Roanne, une formation professionnelle européenne.

«C'est l'enfer! Oui je croyais que je pouvais encore jouer au hockey, mais je ne croyais pas que ça allait débloquer dans avec cette ligue», a lancé Michaël Gagnon, encore survolté à l'idée d'entreprendre cette aventure et fier de réaliser que sa ténacité a rapporté. «Ça montre que peu importe le chemin que tu prends, tu peux y arriver. Je le dois beaucoup aux Jeannois et à Pascal. Ils m'ont redonné confiance au début de la saison et Pascal a créé les contacts avec eux.»

Bien que son objectif premier soit la diplomation de ses protégés, Pascal Hudon est heureux que ces deux passionnés puissent poursuivre dans le hockey. «Ce sont deux bons individus et deux bons joueurs de hockey. Je suis vraiment content pour eux. Ça prouve aussi que des portes peuvent encore s'ouvrir après le collégial.»

Michaël Gagnon et Marc-André Therrien partiront au mois d'août. Ce sont les deux premiers joueurs des Jeannois à connaître cette aventure. D'autres de la ligue y sont déjà parvenus, l'un d'eux, Antoine Leblanc, joue d'ailleurs encore là-bas. Ils débuteront une leur saison en septembre et compte tenu du faible nombre de parties, auront peu de temps pour de démarquer. Michaël Gagnon compte d'ailleurs se mettre sur pied rapidement et arriver prêt.

Calibre de la ligue

La formation européenne pour laquelle Michaël Gagnon et Marc-André Therrien ont été recrutés évolue dans la division II. L'idéal pour eux, s'ils aspirent à continuer là-bas, serait de réussir à briguer la division I d'ici un an ou deux.

«Plusieurs anciens joueurs de la LHJMQ jouent dans cette ligue. Les joueurs peuvent en faire partie et gagner leur vie pendant une dizaine d'années», d'expliquer Pascal Hudon.

Une chose est certaine, en partant deux, les Québécois et amis en dehors de la glace, ont de bonnes chances de bien s'intégrer là-bas.