Vendredi, 26 avril 2024

Sports

Temps de lecture : 1 min 35 s

Des mesures contradictoires et injustes

Yohann Harvey Simard
Le 27 janvier 2021 — Modifié à 17 h 37 min le 27 janvier 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’entraineuse du club de patinage artistique Silhouette de Métabetchouan, Louise Côté, déplore l’injustice qui règne dans les décisions gouvernementales concernant la pratique des sports hivernaux.

« Il y a vraiment des choses incohérentes dans la situation. En novembre et décembre, mes jeunes filles devaient louer des heures de glace pour s’entrainer seule avec moi sur la glace. Mais d’un autre côté, elles pouvaient toutes aller faire du patinage libre et être 25 sur la glace en même temps », lance-t-elle.

Elle ajoute : « C’est choquant. Je ne comprends pas pourquoi le sport organisé ne peut pas continuer, alors que nous avons une fédération qui encadre le tout et nous oblige à suivre les règles sanitaires. En plus tout est surveillé. Alors que de l’autre côté, on laisse 25 personnes qui ne se connaissent pas nécessairement faire du patinage libre sans surveillance, sans encadrement et sans nécessairement respecter la distanciation. »

Louise Côté souligne également l’incohérence de la décision du gouvernement de laisser les programmes de sport-études continuer, alors que les entrainements des clubs civils ne sont pas autorisés.

« Je n’ai rien contre le sport-études, je suis contente de voir que ça continue et que les jeunes filles peuvent pratiquer leur sport, mais pourquoi, nous, on ne peut pas ? C’est incompréhensible. »

Location

Si au début de la saison de patinage, le club pouvait donner des cours avec des groupes réduits, depuis le mois de novembre, les parents des patineuses doivent faire la location d’heures de glace auprès de l’aréna.

« En faisant ça, la jeune fille peut pratiquer seule avec moi, mais c’est dispendieux ! Malgré tout, les jeunes filles et leurs parents veulent tellement continuer, que ça ne les empêche pas de faire des locations ! »

Louise Côté indique d’ailleurs que chaque membre à fait la location d’heures de glace.

Zoom

La meilleure méthode de rejoindre les patineuses passe par les entrainements par Zoom.

« Ma collègue Marie-Laurence Gaudreault fait deux entrainements par semaine par Zoom. Les filles sont contentes malgré tout, ça leur fait au moins ça comme activité. »

Jeunesse

Louise Côté se dit également inquiète de l’impact de la pandémie sur la relève du club.

« Nos petites qui commencent le patin risquent de perdre le goût de ce sport et on pourrait les perdre. Elles sont le futur du club, donc c’est inquiétant. »

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