Pour la première fois depuis bien longtemps, le volet football des Lynx du Pavillon Wilbrod-Dufour (PWD) compte trois équipes, dont une composée entièrement d’élèves de secondaire 1.

« On est bien content de ça, on n’a pas eu ça depuis belle lurette. Je ne me souviens même pas si on en a déjà eu en fait. On a 28 jeunes de secondaire 1 cette année », mentionne l’entraineur-chef des Lynx, Patrice Boudreault.

L’ajout de cette équipe Atome est possiblement un résultat des dernières années de développement du mini-football.

« Mais l’an dernier, on a adapté aussi notre formule en offrant directement dans les écoles un atelier nommé Lancer, courir et attraper. La réponse à ça avait été très bonne, donc c’est possiblement le résultat de ça aussi. »

En plus de l’équipe Atome, les Lynx ont une équipe Cadette (secondaire 2-3) et une équipe Juvénile (secondaire 4-5). Les deux formations comptent un total de 30 joueurs.

Soulagement

C’est avec beaucoup de frénésie que s’est amorcée la saison des trois équipes la fin de semaine dernière. Après plus d’un an sans match, il était enfin venu le temps pour les Lynx d’affronter sur le terrain les équipes des autres écoles du Québec.

« Après beaucoup de pratique, il était temps de jouer des matchs. C’est sûr que tu peux pratiquer toute ta vie, mais un moment donné, il faut que tu joues des matchs. Que tu gagnes ou que tu perdes, ça fait partie de l’apprentissage d’un jeune, d’un joueur. Et ça, on n’en a pas eu pendant un an. »

Et cette grande pause forcée risque d’avoir des impacts sur le développement des joueurs, selon Patrice Boudreault.

« La progression a été interrompue pendant un an. Pour certains, la pause aura peut-être été bénéfique. Ils ont pu se reposer et sortir de la routine du football. Mais pour d’autres, ça peut avoir chamboulé leur développement, c’est certain. »

Faibles pertes

Patrice Boudreault le mentionne régulièrement, le football est important pour plusieurs de ses joueurs. Certains s’y rattachent afin de ne pas abandonner l’école.

Cette pause d’un an pourrait avoir eu des impacts sur ces jeunes.

« Il y en a qui ont trouvé ça difficile la pause, qui ne voyait plus d’espoir de continuer le sport et qui ont lâché, d’autres qui ont travaillé fort pour continuer. Présentement, c’est difficile de dire de quelle façon la pandémie peut avoir affecté des gars dans nos équipes. »