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Football : Une saison parfaite pour les Lynx D2

Janick Émond
Le 25 octobre 2019 — Modifié à 11 h 41 min le 25 octobre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Au football, les Lynx du Pavillon Wilbrod-Dufour de la catégorie juvénile (secondaire 4-5) en Division 2 ont connu une saison parfaite sur toute la ligne. La formation pilotée par Frédérick Munger a conclu sa saison le 11 octobre dernier avec une fiche de six victoires et aucune défaite.

Pour expliquer les succès de son équipe, l’entraineur-chef mentionne qu’il s’agit d’un bon mélange entre le travail, la discipline, l’acharnement et une bonne dose de talent de ses joueurs vedettes.

« Quand tu mets tout ça ensemble, ça fait une équipe qui est facile à diriger, autant sur les systèmes de jeu que dans l’engagement des gars », mentionne Frédérick.

Pour toutes ces raisons, il ajoute qu’il s’attendait, ou du moins il espérait, voir ses joueurs lui offrir une aussi belle campagne automnale.

Sept mois

Sept mois, c’est le temps que l’équipe a passé à l’entrainement avant le début de la saison à la fin août.

« Au football, ça se vit beaucoup en préparation l’année d’avant. Donc l’équipe que nous avons présentée sur le terrain cette saison, ce sont des jeunes que Patrice Boudreault (entraineur-chef de l’équipe benjamine) et moi avons pris en janvier dernier, et que nous avons préparés jusqu’au début du mois d’août, un peu avant le premier match. »

Déjà en janvier, tous les joueurs des Lynx juvénile D2 étaient présents à l’entrainement, ce qui a permis de créer une chimie très tôt.

De plus, cet été, l’équipe s’est entrainée de façon sérieuse.

« Souvent l’été, on avait de la difficulté à avoir le monde parce que les jeunes travaillent ou ils sont partis en vacances et on ne pouvait pas faire grand-chose. Cette année, on a fixé des dates où on voulait que tous les joueurs d’une certaine position viennent au terrain. Ç’a certainement aidé à nous développer encore plus. »

Faire mieux

Sur les 35 joueurs de la formation 2019-2020 des Lynx, près de la moitié étaient des vétérans de la dernière saison.

Celle-ci s’était très mal déroulée, alors que l’équipe n’avait remporté qu’une seule partie.

« Les gars ne voulaient pas revivre une aussi mauvaise saison. Ils ont mis leur cœur à l’ouvrage, ils ont regardé ce qui n’avait pas bien été l’an dernier et ils ont fait en sorte de créer une belle ambiance, ce qui n’existait pas à ce moment-là. Ils ne voulaient pas reproduire leurs erreurs. »

Le plus dur est à venir

Le plus dur est encore à venir pour les Lynx du Pavillon Wilbrod-Dufour puisque les séries au football se décident en un seul match.

Au moment d’écrire ces lignes, il reste encore un match à jouer à la saison de certaines équipes, et les Lynx ne savent toujours pas qui ils affronteront lors de la première partie, le 25 octobre prochain. Soit les Mustangs de Chicoutimi ou le Laser de Charlesbourg.

« On a déjà joué contre eux cette année et nous avons évidemment remporté les deux matchs. Celui contre Chicoutimi est certainement celui qui nous a donné le plus de fil à retordre. On les avait battus par sept points, ça avait été très serré. Pour le Laser, on avait amorcé la saison contre eux et nous avions gagné 36-0. Par contre, ils se sont grandement améliorés durant l’année », explique Munger.

Une partie à la fois

« Au football, ce n’est qu’un match. Ce n’est pas comme d’autres sports où c’est une série quatre de sept. Tu gagnes et tu avances, ou tu perds et ta saison est terminée. Il faut donc y aller un match à la fois », lance-t-il.

L’équipe ne doit pas regarder trop loin et ne pas croire remporter le Bol d’or facilement.

« Si on commence déjà à rêver, ça va nous revenir en pleine face. Aucun match n’est à prendre à la légère et aucun relâchement ne doit arriver. On est l’équipe à battre et on a une cible dans le dos. À la moindre faiblesse, on peut donner l’avantage à l’adversaire. »

Il rappelle d’ailleurs souvent aux joueurs que le travail est toujours récompensé un jour.

« Quand ils sont au gym en mars, ça ne leur tente pas tous. La saison est encore dans plusieurs mois. Aujourd’hui, ils doivent se rappeler tous les efforts qu’ils ont faits et continuer de travailler pour atteindre l’objectif final. C’est à ce moment qu’ils seront fiers de tout ce qu’ils ont fait. »

Les joueurs ont soif de victoire. La moitié de l’équipe qui arrive du Cadet a perdu en finale lors des deux dernières saisons. Cette année, ils comptent bien soulever le précieux trophée.

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