Vendredi, 26 avril 2024

Sports

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Peu de membres au club d’avion téléguidé d’Alma

Janick Émond
Le 06 juillet 2019 — Modifié à 21 h 09 min le 06 juillet 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Avec l’arrivée des drones, la passion pour les avions téléguidés a grandement diminué. Le club d’avion téléguidé d’Alma, qui comptait il y a un peu plus de 15 ans au-delà de 40 membres, en dénombre maintenant qu’une dizaine.

« C’est difficile d’aller chercher des jeunes et de nouveaux membres. On est toujours la même gang depuis longtemps », commente le président du club, Denis Fortin.

C’est d’ailleurs ce dernier, avec quelques amis, qui a relancé le club y a maintenant 18 étés.

Il estime que les drones ont attiré une partie de la possible clientèle qui aurait pu s’inscrire. L’avantage d’un drone, c’est que la personne peut le faire voler directement dans leur cour, alors que pour les avions téléguidés, ça demande un accès à un vaste terrain.

« Ça nous nuit un peu. Nous, les « flyers » comme on s’appelle, on va à des endroits loin des maisons. Notre terrain actuel, par exemple, se retrouve près d’un champ sur la Route du Lac », ajoute-t-il.

Il mentionne toutefois que les règlementations en matière de drone ont calmé les ardeurs de certains.

Entrainement

Lorsqu’un nouveau membre se joint au club, l’un des habitués sera avec lui pour lui donner des conseils de pilotage.

« C’est possible que tu réussisses à faire décoller ton avion et le piloter un peu, mais je ne suis pas sûr que tu vas le faire atterrir correctement », lance le président du club.

Pour s’inscrire au club, il faut se procurer la carte de membre au coût de 60 $, en plus de la carte d’assurance, qui est à 80 $.

L’assurance est l’un des bons avantages pour faire partie d’un club régi par le groupe Modélistes aéronautiques associés du Canada (MAAC). Le club d’Alma compte sur une assurance responsabilités civiles de 5 M$.

De plus, le MAAC protège les fréquences utilisées par les « flyers » pour éviter de causer des interférences avec les véritables avions.

« On espère pouvoir transmettre notre passion à nos petits-enfants. Comme moi, j’ai un petit fils de 7 ans qui va commencer à en faire cet été. Par contre, le club n’est pas en danger. Même si on se retrouvait plus que deux, si nous pouvons encore avoir accès au terrain, le club sera-là », termine-t-il.

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