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La scierie Petit Paris en grève

Yohann Harvey Simard
Le 07 juillet 2022 — Modifié à 10 h 57 min le 07 juillet 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Saint-Ludger-de-Milot - Après plusieurs rencontres de négociation infructueuses avec l'employeur, les membres du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit Paris - CSN débrayent pour une première journée sur un mandat de grève de 5 jours obtenu le 20 juin dernier.

Des lignes de piquetage se tiennent actuellement au bureau de l’administration de la Coopérative et à l’usine Petit Paris de St-Ludger-de-Milot.

Le président du syndicat, Steve Pelletier, rappelle qu'au moment du rachat de la coopérative, les employés avaient accepté de faire du temps partagé, de geler leur salaire, de mettre en veilleuse plusieurs demandes et de sacrifier certains acquis.

Or, dit-il, " nous ne sommes vraiment plus dans le même contexte!  Les dernières années, le prix du bois a explosé et la compagnie a engrangé des profits faramineux! Il est temps de reconnaître notre apport dans ce succès et d’améliorer considérablement nos conditions de travail."

Il est notamment question de rattrapage salarial alors que "le syndicat ne trouve pas normal de ne pas avoir la même rémunération que les autres scieries régionales. Il ne faut pas non plus mettre de côté l’augmentation de l’IPC versus la protection du pouvoir d’achat des travailleurs, ce qui est un enjeu majeur."

Le président du syndicat soulève également qu'en ces temps de pénurie de main-d'œuvre, "la scierie ne fait pas exception et a du mal à garder ses employés qui quittent pour travailler dans le bois à de meilleurs salaires."

« Comment voulez-vous attirer les jeunes dans l’usine ? Plusieurs travailleurs sont en fin de parcours, il nous faudra des bras!", conclut-il.

Les membres du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit Paris seront en assemblée générale spéciale cet après-midi. Ils se prononceront sur l’offre finale de l’employeur et détermineront la suite des choses.

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