Mercredi, 30 octobre 2024

Chroniques

Temps de lecture : 1 min 58 s

Le tourisme local et nous

Le 31 juillet 2024 — Modifié à 15 h 40 min le 31 juillet 2024
Par Mark Dickey

Je crois que ça fait au moins 25 ans que je ne suis pas allé Zoo de St-Félicien. J’ai lancé cette phrase en ondes tout bonnement sans me douter de qui allait se passer. Quelques heures plus tard, j’ai reçu un courriel du directeur général, Jonathan Doucet pour m’inviter à renouer avec le zoo. Comme je ne refuse jamais les invitations j’y suis allé avec plaisir. D’ailleurs permettez-moi de saluer Yannick Bouchard, un guide exceptionnel et un vrai passionné. J’ai eu une visite exceptionnelle. Je me suis demandé pourquoi avoir attendu 25 ans et j’ai presque eu honte.  J’ai la chance d’avoir 5 semaines de vacances par année et là-dessus, j’en passe 4 à l’extérieur de la région.  J’ai un besoin intense de voir autre chose, de ne pas être à la maison sinon je ne déroche pas. Mais qu’est-ce qui m’empêche d’aller au Zoo un samedi? Je pourrais également remplacer le Zoo par Val Jalbert ou autre joyau que nous avons dans la région. M. Doucet m’expliquait qu’un certain pourcentage de visiteurs de la région faisait une différence importante sur le budget.  Plus jeune, dans les années 80 l’offre touristique était plutôt limitée. On y allait au Zoo, on avait l’impression d’être à l’autre bout du monde. Avec l’explosion du Web, réservé une chambre d’hôtel à Paris ou trouver un AirBnb à Miami est un jeu d’enfant. Les temps ont beaucoup changé et les frontières ont beaucoup rapetissé. En 2024, je crois qu’il faut fournir un effort pour s’encourager. Je suis conscient que le dollar loisir n’augmente pas mais si on se disait que nous allons visiter un attrait touristique une fois par année? Est-ce réaliste? Je crois que oui et finalement, ça ferait tout une différence pour maintenir nos acquis qui sont de première classe.

Trop plein de politique américaine

Cette semaine, je me risque d’y aller d’une opinion impopulaire et d’un aveu. Je me lance; j’en ai plein le derrière de la politique américaine! Dans l’actualité, l’été est une période assez tranquille pour ne pas dire plate et plusieurs médias ont jetés leur dévolu sur la campagne présidentielle de nos voisins du sud.  Avec un personnage aussi polarisant que Donald Trump, je peux sentir l’intérêt mais comme le disait ma mère, trop c’est comme pas assez. Je comprends que le retrait de Joe Biden est une nouvelle majeure. Mais quand je vois des analyses exhaustives sur les 7 colistiers potentiels de Kamala Harris, là je décroche. Pour ceux et celles qui raffolent de ces analyses, j’espère que vous pouvez me nommer les vices premières ministres du Québec et du Canada?  Je comprends aussi que des décisions prises aux États-Unis entraînent des répercussions ici mais je vous rappelle que nous n’avons pas de droit de vote.  J’aimerais voir autant d’intérêt et d’énergie envers notre pays, notre province et notre ville.

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