Qui eut cru que les dinosaures et le tricot pouvaient autant rassembler une communauté? À l’Ascension-de-Notre-Seigneur, un groupe de dix personnes s’est réuni au cours des derniers mois afin de tricoter un foulard géant pour Diplo, le dinosaure grandeur nature de la municipalité.
Le projet est né en juillet dernier à l’initiative de Marjolaine Lévesque, une citoyenne de l’Ascension qui a emménagé dans le village en 2020. Elle a initié le projet dans le but de créer des liens avec ses concitoyens tout en apportant de la couleur et de la chaleur à l’hiver de son village.
« Je ne suis pas originaire de la région, et je n’ai pas d’amis ici. Pour moi, ce projet était une occasion de m’intégrer dans la communauté et d’aller vers les gens afin de créer des liens avec eux. J’ai donc lancé l’idée en juillet sur la page Facebook du village pour parler de mon idée de projet et deux personnes se sont montrées intéressées. Je suis donc allé voir Jacques Maltais, le propriétaire des dinosaures, afin de lui en parler aussi. C’était son rêve lui d’avoir des dinosaures grandeur nature sur son terrain, donc j’aimerais l’idée qu’on se rassemble afin d’ajouter une petite touche de la communauté à Diplo », raconte l’initiatrice du projet.
Jacques Maltais, le propriétaire de la Boucherie Jacko de L’Ascension, a fait installer son diplodocus à l’automne 2023 au coin du 5e rang et de la route de l’Église à L’Ascension.
C’est à Dominic Simard, l’artisan derrière la mythique Country Lise de Saint-Henri-de-Taillon, à qui l’on doit la conception du mastodonte. Il a consacré environ un an et demi au projet.
Une communauté tissée serrée
Le foulard de cinq mètres de long et composé de 34 carrés cousus ensemble a été installé autour du cou du dinosaure le 16 novembre dernier.
Chaque personne ayant participé à son confection a tricoté un ou plusieurs carrés de 40 cm par 40 cm en laine. Chacun choisissait à sa guise les couleurs, les motifs et les points de son ou de ses carrés. Une fois les carrés tous confectionnés, Mme Lévesque les a tous récupérés afin de les assembler.
Bien plus qu’un simple foulard, ce projet a permis de tisser de nouvelles amitiés dans le village.
« Même si nous avons tous fait nos tricots chacun de notre côté, c’était vraiment rassembleur. J’ai même développé une proche amitié avec une dame d’ici, on a tissé des liens serrés et j’en suis très fière. »