Nutrinor procédait aujourd’hui à l’inauguration de l’agrandissement de 15 000 pieds² de son usine de transformation des viandes de l’avenue Bombardier, à Alma. L’aboutissement de travaux qui ont duré plus de deux ans et qui ont nécessité un investissement de 10,2 M$, le plus important jamais fait par la coopérative dans l’une de ses usines.
Le secteur des viandes de Nutrinor est composé des bannières Charcuterie Fortin et Boucherie Charcuterie Perron.
L’investissement a permis d’optimiser les processus de transformation des viandes, de moderniser les systèmes informatiques, de mieux disposer les différentes stations de l’usine ainsi que d’implanter une meilleure approche de santé et de sécurité au travail, énumère Elisabeth Gaudreault, coordonnatrice aux communications pour Nutrinor.
Nutrinor a également profité de l’occasion pour rendre sa gestion de l’énergie plus efficace. Grâce, entre autres, à l’installation de nouveaux équipements, comme des refroidisseurs ou des systèmes de ventilation et de récupération de l’eau, l’usine pourra réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de même que sa consommation d’eau.
Dans la foulée, la coopérative a procédé au transfert des activités de son usine de Saint-Coeur-de-Marie dans les installations de l'avenue Bombardier, à Alma. Une fusion qui favorise une meilleure coopération entre les équipes en même temps d’éliminer les transports entre les deux usines, fait valoir Michael Norman, chef de la direction de Nutrinor.
« L’inauguration d’aujourd’hui, ajoute-t-il, vient officialiser la relocalisation des employés de Saint-Coeur-de-Marie dans un environnement de travail plus sécuritaire et nettement amélioré. Nous franchissons également une étape majeure pour la croissance du secteur des viandes. »
Elisabeth Gaudreault conclut en rappelant que les « grands objectifs actuels de Nutrinor sont de consolider les opérations et de concentrer la main-d’œuvre sur un seul site, d’accroître la capacité de production, de développer de nouveaux marchés et de continuer d’innover pour demeurer compétitif alors qu’on assiste à une demande croissante pour les produits du porc transformés sur le marché québécois ».