Plomberie Roy se prépare à investir 1 M$ dans l’agrandissement de ses locaux sur le boulevard Saint-Jude, à Alma, afin de mieux répondre à la demande croissante de la clientèle.
Au printemps prochain, l’entreprise de plomberie qui fait également dans la ventilation, la réfrigération et le chauffage fera construire un imposant entrepôt, d’une dimension de 2250 pieds², sur le terrain adjacent à ses locaux du boulevard Saint-Jude.
Cet espace supplémentaire permettra à l’entreprise d’effectuer une gestion plus efficace de son inventaire, qui devrait cependant rester sensiblement le même, explique Denis Harvey, copropriétaire de Plomberie Roy avec Julie Hudon.
« Ça fait longtemps que nos produits en inventaire sont à l’étroit. Alors, l’idée, ce n’est pas tant d’avoir plus de choses en stock, mais bien de pouvoir mieux gérer ce qu’on a déjà, pour éviter que ce soit encombré. »
Le nouveau bâtiment sera également doté d’un atelier de ferblanterie servant à la fabrication des conduits de ventilation. Plomberie Roy profitera également des travaux pour refaire l’enveloppe extérieure de ses locaux actuels, intervention comprise dans l’investissement de 1 M$. La construction du nouvel entrepôt se terminera en 2025.
L’inflation ne se fait pas sentir
Alors que le mot « inflation » est sur toutes les lèvres depuis la fin de la pandémie, force est de constater que les ménages d’Alma et des environs conservent malgré tout un bon pouvoir d’achat. C’est du moins ce dont témoigne le chiffre d’affaires annuel de Plomberie Roy, qui a connu une augmentation d’environ 35 % à 40 % depuis trois ans, affirme Denis Harvey.
« Quand on parle à des représentants de Montréal ou de Québec, ils nous disent qu’il y a une descente dans les ventes. Mais en tous cas, s’il y a un ralentissement économique, il ne s’est pas encore rendu ici. »
La demande a notamment été bonne pour les thermopompes, dont l’achat peut être subventionné à la hauteur de plusieurs milliers de dollars par le gouvernement du Québec. « C’est sûr que ça a eu une influence sur les ventes », soutient Julie Hudon.
Elle ajoute ne pas non plus avoir constaté de réduction relativement au montant moyen des contrats de plomberie, que ce soit dans le cadre de projets de rénovation ou de la construction de nouvelles résidences.
Le manque de main-d’œuvre persiste
En fait, Julie Hudon affirme que la demande actuelle est telle que l’entreprise n’est pas en mesure d’y répondre entièrement. Une limitation qu’elle attribue au manque de main-d’œuvre.
« C’est difficile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée, qu’on parle de frigoristes ou de plombiers », deux corps de métier pour lesquels l’entreprise est à la recherche de candidats.