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Croix-Rouge Lac-Saint-Jean-Est

L’organisation doit repenser ses méthodes de financement

Yohann Harvey Simard
Le 11 avril 2025 — Modifié à 10 h 55 min le 11 avril 2025
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Même si elle demeure importante, peut-être même plus qu’avant, la Croix-Rouge canadienne éprouve des difficultés croissantes à récolter les fonds et à trouver les bénévoles dont elle a besoin assurer son fonctionnement dans Lac-Saint-Jean-Est. Cette année, ce sont 10 800 $ sur un objectif de 15 000 $ qui ont été amassés dans la MRC dans le cadre de la campagne de financement annuelle de l’organisation.

Et ce n’est pas faute d’avoir mis les efforts, assure Dominique Drapeau, responsable du financement de la Croix-Rouge dans Lac-Saint-Jean-Est.

« Nos bénévoles et notre président d’honneur Myriam ont travaillé extrêmement fort encore cette année pour arriver à ce résultat. »

Les bénévoles de la Croix-Rouge, soutenus par la présidente d’honneur Myriam Larouche, sont parvenus à récolter ce montant grâce à diverses activités qui se sont déroulées dans la MRC en 2024.

Des barrages routiers ont notamment été organisés à Saint-Gédéon, à Saint-Nazaire et à Alma, faisait du Lac-Saint-Jean la dernière région au Québec où des barrages routiers sont organisés par la Croix-Rouge.

Une vente de chocolats des Pères Trappistes lors de soirées thématiques ainsi qu’un cocktail dînatoire ont également eu lieu dans les locaux d’À l’Orée des Champs, l’entreprise dont Myriam Larouche est propriétaire.

Moins facile qu’avant de trouver des sous

« C’est de moins en moins facile d’aller chercher de l’argent », constate Denyse Gagnon, bénévole pour la Croix-Rouge depuis 25 ans.

Pour ce qui est des barrages routiers, précise Dominique Drapeau, cela s’explique essentiellement par le fait que les gens transportent moins d’argent comptant qu’auparavant.

Denyse Gagnon ajoute que la rareté des bénévoles rend également la collecte de fonds plus difficile. Et cela se traduit très concrètement.

« À Alma, normalement, on fait des barrages sur deux coins de rue. Mais cette année, on a juste pu en faire un parce que je manquais de bénévoles. Nous avons dû perdre 2 000 $ à cause de ça. »

Comme c’est le cas dans la plupart des sphères de bénévolat, les volontaires de la Croix-Rouge commencent à se faire vieux et leur trouver une relève n’est pas une mince affaire, soulève Dominique Drapeau.

« En ce moment, dit-elle, nous sommes donc au beau milieu d’une importante démarche visant à renouveler nos moyens de financement de même que la façon dont on recrute nos bénévoles. »

Un service essentiel

Ce n’est peut-être pas toujours flagrant, mais le travail de la Croix-Rouge a un impact bien réel sur la vie de plusieurs personnes dans le besoin chaque année.

Que ce soit lors des feux de forêt historiques de 2023, de glissements de terrain comme celui de La Baie en 2024 ou encore en cas d’inondations ou d’incendies résidentiels, la Croix-Rouge prend soin des personnes affectées par ces sinistres. Ses bénévoles se rendent directement sur le terrain afin d’offrir de l’hébergement temporaire et de fournir des articles de première nécessité aux sinistrés, qui seraient autrement laissés à eux-mêmes.

 

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