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Projet de maitrise en géographie

Il étudie l’attachement de la population envers le lac Saint-Jean

Vincent Pagé
Le 25 juillet 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 25 juillet 2025
Par Vincent Pagé - Journaliste

Louis Boivin, un candidat à la maitrise en géographie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), mènera un projet de recherche portant sur l’attachement au lac Saint-Jean « dans un contexte d’évolution territoriale ». Un sujet qui intéresse déjà plusieurs citoyens.

Plus précisément, Louis Boivin souhaite interpeller les riverains, campeurs ou plaisanciers qui habitent le lac Saint-Jean depuis plus de 15 ans. À travers des entrevues, il souhaite explorer la relation entre la population jeannoise et l’étendue d’eau dans le contexte des transformations vécues depuis que celle-ci est considérée comme un réservoir hydroélectrique.

« En faisant des recherches préliminaires, j’ai trouvé des archives dans les médias qui traitaient du sujet, mais c’était toujours sous un angle très politique ou économique. Mon objectif, c’est vraiment de m’adresser aux gens pour avoir leur opinion et voir la relation que les utilisateurs entretiennent avec le lac et ses berges », explique-t-il.

Originaire de Saint-François-de-Salles, c’est son propre attachement à sa région natale qui a orienté le choix de son sujet.

« Après quelque temps à Montréal, j’ai réalisé à quel point la région me manquait. À travers mon baccalauréat, j’ai souvent réalisé des travaux qui étaient en lien avec la région, puisque c’est ce que je connais. Un de mes professeurs, conscient de mon amour pour le Lac-Saint-Jean, m’a conseillé d’axer ma recherche sur le lac », poursuit-il.

Un sujet qui intéresse

À peine une semaine après avoir publié un message de présentation de son projet de recherche sur différents groupes Facebook de la région, l’étudiant a reçu plus d’une vingtaine de messages de Jeannois intéressés à participer à cette recherche. Une réponse qui démontre la pertinence de son sujet et l’intérêt qu’il génère auprès de la population.

« J’ai vraiment ressenti l’intérêt des gens envers le projet. J’ai reçu des messages par téléphone, par courriel et sous mes publications. J’ai déjà suffisamment de candidatures. C’est un beau problème à avoir. Les gens sont vraiment passionnés et veulent partager leur opinion », mentionne l’étudiant.

Prochaines étapes

Au cours des prochains mois, Louis Boivin réalisera plus d’une dizaine d’entrevues auprès des citoyens volontaires. Cette première étape ne représente qu’une partie du travail que l’étudiant en géographie devra réaliser.

« Je débute la collecte de données qui s’effectuera à travers les entrevues. Ensuite, les enregistrements seront traités pour en faire des verbatims dont le contenu sera analysé au cours des prochains sept à huit mois. Je pourrai ensuite amorcer la rédaction. J’aimerais pouvoir remettre le fruit de mon travail vers la fin de l’année prochaine », conclut Louis Boivin.

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